Santé mentale au travail : l’OMS et l’OIT appellent à de nouvelles mesures

Selon une des dernières études de l'Apec, un cadre sur quatre estime que sa santé mentale s’est dégradée ces 2 dernières années et 19% d’entre eux ont déjà dû prendre un congé ou un arrêt maladie en raison d'un sentiment d'épuisement professionnel. Cette étude nous apprend également que 46% des cadres jugent les actions de leur entreprise insuffisantes pour préserver la santé mentale des équipes. Plus globablement, on estime que 12 milliards de journées de travail sont perdues chaque année pour cause de dépression ou d’anxiété. 

Face à ce constat, l’OMS et l'OIT appellent à des mesures concrètes pour répondre aux problèmes de santé mentale dans la population active. Dans cette note d'information conjointe, les organisations expliquent les lignes directrices à adopter pour les gouvernements, les employeurs et les travailleurs et leurs organisations, dans les secteurs public et privé.

Pour lutter contre ce phénomène, l’OMS recommande par exemple de former les dirigeants, afin de renforcer leur capacité à prévenir les environnements de travail stressants et à répondre aux travailleurs en détresse. Selon le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l'OMS « Le bien-être de l'individu est une raison suffisante pour agir, mais une mauvaise santé mentale peut aussi avoir un impact débilitant sur les performances et la productivité d'une personne. »

Consulter le rapport "Lignes directrices de l’OMS sur la santé mentale au travail"